"C'est un secteur entier de la création chorégraphique, il remplit les salles, fait vivre les artistes, émeut les enfants, réjouit les enseignants, déplace les familles... Si les spectacles de danse jeune public ont une réelle existence/pertinence/vocation, persiste tout de même, à tous les niveaux, un certain embarras à vouloir marier les deux termes de 'danse' et de 'jeune public' lorsque l'on parle de création chorégraphique. C'est le premier constat de ce dossier, qui a permis à Ballroom de soulever, avec des acteurs de la profession, les enjeuxd'un secteur à part entière en pleine mutation"--P.[53]

Dépouillement: Danse et jeune public? Veuillez reformuler votre question... / Amélie Blaustein Niddam et Nathalie Yokel. -- LA danse jeune public: du côté des chorégraphes / Amélie Blaustein Niddam. -- étantdonné (sic), à l'heure du répertoire / Maïa Bouteillet. -- Quoi de neuf cette saison?. -- La danse jeune public: le point de vue des programmeurs / Nathalie Yokel. -- Danse et jeune public: remettre du sens dans les idées toutes faites: propos recueillis par / Nathalie Yokel. -- L'union fait la force / Charles A. Catherine. -- Toujours d'actualité: de la danse plein les oreilles.

"Public de petits, petit théâtre? Que nenni. La vitalité du milieu jeunes publics n'est plus à prouver, la création se porte plutôt bien, et sa diffusion fait oyager les oeuvres en Europe, en Asie, dans les Amériques."-- P.12.

Dépouillement: L'enfance de l'art / Michelle Canonat. -- Écrire un lieu / Michelle Chanonat. -- Libérer l'enfance / Marie Fradette. -- France: les grandes espérances / Cyrille Planson. -- Apprivoiser un nouveau public, les bébés spectateurs / Louise Allaire. -- L'âge (pas si) ingrat / Sophie Pouliot. -- Les fantômes se mouchent du coude / Ralph Elawani.

"Howard S. Becker analyse la production de toute œuvre d’art comme une action collective. L’artiste est au centre d’une chaîne de coopération liant tous ceux qui, à des titres divers, concourent à l’existence de l’œuvre. Il se réfère à des créateurs du passé ou de son temps ; il mobilise des fabricants de matériels, des collaborateurs, des intermédiaires diffusant l’œuvre, des critiques, des théoriciens, des fonctionnaires pour soutenir ou censurer l’activité créatrice, des publics. Tous agissent sur la base de conventions communes qui s’incarnent dans des savoirs, des techniques, des habitudes de travail et des catégories de perception. L’œuvre apparaît ainsi dans le mouvement de sa genèse matérielle et cognitive : elle est empreinte des multiples décisions et interprétations qui font du "monde de l’art" tout entier son "auteur"." -- P. [4] de la couv.

Comprend une bibliographie et un index.